Qui sont les célibataires en France ?

Sais-tu que près de 36 % des personnes de plus de 18 ans sont célibataires en France ? Mais derrière ce pourcentage de célibataires en France, il y a une réalité contrastée, selon le sexe, les âges et la zone géographique. Découvre le profil du célibataire en France ! 

Le profil du célibataire type français

D’abord, si tu ne te reconnais pas dans le profil de célibataire ci-dessous, c’est normal : c’est un croisement de plusieurs données statistiques sur les personnes célibataires.

Le célibataire type français est :

- Un homme, car le taux de célibat est plus élevé chez les hommes (40 %) que chez les femmes (32 %).
- De plus de 50 ans : plus de la moitié des personnes seules en France ont plus de 50 ans. Le veuvage et, dans une moindre mesure, le divorce des seniors expliquent cette donnée.
- Habitant dans une grande ville : plus de la moitié des âmes seules vivent dans des grandes villes de France, dont 21% rien qu’en région parisienne. Les villes où l’on trouve le plus de célibataires sont Lille, Rennes, Bordeaux, Montpellier ou Toulouse.

Un point commun notable : 44% des célibataires se sentent “hors normes” du fait de leur célibat. Pourtant, être célibataire, c’est aussi un statut d’ouverture aux rencontres comme l’explique cet article ! 

Le célibataire en France : des caractéristiques variables

Les motivations pour le célibat varient en fonction de l’âge et du sexe des individus. Certains vont privilégier leur indépendance et leur autonomie, quand d’autres vont y voir une façon de mieux s’épanouir personnellement ou professionnellement.

Chaque célibataire affiche une attitude différente vis-à-vis du célibat, en fonction de ses aspirations, son histoire conjugale ou amoureuse, sa condition sociale ou son environnement. Il faut néanmoins noter que les femmes célibataires vivent mieux leur célibat qu’avant, signe que les perceptions sociales évoluent. 

Le célibat et l'orientation sexuelle

Les données recueillies par des organisations LGBTQ+ indiquent que le célibat peut être une réalité vécue différemment selon les préférences sexuelles. Par exemple, une étude récente du Centre LGBT Paris-Île-de-France a révélé que près de 50 % des personnes LGBTQ+ interrogées se déclaraient célibataires. Ces statistiques mettent en lumière les défis spécifiques auxquels sont confrontés les célibataires LGBTQ+ dans leur quête de relations amoureuses et sociales.

Les célibataires et le niveau d'éducation

Les statistiques de l'Insee montrent des variations significatives du célibat en fonction du niveau d'éducation des individus. Par exemple, les personnes ayant un niveau d'éducation supérieur ont tendance à être moins enclines au célibat que celles ayant un niveau d'éducation plus faible. Cette corrélation entre le célibat et le niveau d'éducation soulève des questions importantes sur les dynamiques sociales et économiques qui influencent les choix relationnels des individus.

Même chose avec le statut professionnel ou économique : les statistiques révèlent aussi des différences significatives. Par exemple, les personnes actives sur le marché du travail sont moins célibataires que les demandeurs d’emploi ou les retraités. De même, on observe des variations importantes du célibat en fonction du revenu et du statut économique des individus.Les personnes ayant un niveau de revenu plus élevé sont plus facilement en couple.

Les célibataires et la santé mentale

Selon les données de plusieurs études, les célibataires sont plus susceptibles de souffrir de dépression, d'anxiété et de solitude que les personnes en couple. Une enquête menée par l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) a révélé que près de 30 % des célibataires se déclaraient souvent ou parfois seuls et isolés. Ces chiffres mettent en évidence l'importance de prendre en compte la santé mentale des célibataires et de fournir un soutien approprié pour favoriser leur bien-être émotionnel.

Le célibat selon la tranche d'âge

Les célibataires de 20 à 39 ans

Selon la dernière étude statistique de l’Insee, 17,4 % des 20-39 ans vivent seuls : le pourcentage des célibataires masculins est de 20% et 15 % des femmes. Les solos d’une vingtaine d’années sont généralement des jeunes actifs en sortie d’études qui aspirent à lancer leur carrière professionnelle, plus qu’à rencontrer leur moitié. Les plus jeunes aspirent à tester de nouvelles choses et ne sont pas toujours prêts à s'engager pour de bon. Également, la mobilité professionnelle qui accompagne leurs premiers emplois les éloigne parfois d’une relation de couple naissante.

Les célibataires français de 40 à 64 ans

La proportion reste la même entre 40 et 64 ans : 18 % de célibataires, dont 19% d’hommes et 17% de femmes. Chez ces dames, le profil qui se dégage est celui des  femmes très actives dans leur travail : elles occupent des postes de cadre ou de cheffe d’entreprise. Cette donnée semble démontrer la difficulté pour la femme d’aujourd’hui de concilier vie amoureuse et vie professionnelle. Ce qui ne les empêche pas de vouloir se remettre à séduire ! 

Dans cette tranche d’âge, les hommes se retrouvent seuls plutôt à la suite d’un divorce ou d’un cadre de vie non propice à la rencontre.. Après 50 ans, trouver quelqu’un devient plus difficile et le taux de célibat remonte après 60 ans, chez les hommes comme chez les femmes. 

Les célibataires français de 65 ans et plus 

Après 65 ans, la tendance s’inverse chez les 34 % de célibataires. Les femmes sont largement majoritaires avec 43 % de personnes seules contre 21 % d’hommes. 

Les célibataires de plus de plus de 65 ans s’ils ne sont plus actifs professionnellement, restent très occupés et exigeants dans leurs relations. Un grand nombre de personnes retraitées se retrouvent seules parce que le conjoint est décédé, mais aussi à cause de divorces tardifs : selon l’Ined, le taux de divorce après 60 ans avoisine les 15 %.

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